Depuis l’avènement de la médecine occidentale dans les cultures et dans la pensée collective (à la fois en Europe et dans le reste du monde) nous avons laissé de côté les symboliques qui peuvent nous informer sur la nature intrinsèque d’un mal ou d’une maladie. En effet, dans la pensée commune, quand on pense maladie, on pense microbe/virus, dysfonctionnement d’un organe, infection … et surtout traitement; Autrement dit on fait une photo du problème et on s’en débarrasse par des traitements médicamenteux. La médecine telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui est une bénédiction pour la santé générale de la population, mais également dans les cas d’urgence, aidée par le progrès technologique. L’approbation scientifique est devenue une norme, “est ce que c’est prouvé scientifiquement?”. Et c’est très bien, cela nous protège de beaucoup de dérives ou d’incertitudes médicales. Cela laisse cela dit de côté un certain nombre de pensées, de pratiques et de philosophie qui ne peuvent pas ou ne sont pas “prouvées” scientifiquement.
En effet, certaines pensées, traditions, pratiques millénaires ont été laissées de côté par manque d’approbation scientifique. Par ailleurs, avec l’arrivée des traitements chocs et de la médecine d’urgence, on en oublie souvent le maintien d’une bonne santé globale au quotidien. Et alors dans le champ de la santé mentale … c’est une calamité. Après plusieurs années dans le champ social et médico-social, j’ai été confrontée à la pauvreté des solutions thérapeutiques dans le champ de la médecine en ce qui concerne la souffrance psychique, mentale. Moi-même, en burn out ou en dépression, on me propose uniquement des médicaments (antidépresseurs et anxiolytiques) qui ont pour effet de reporter l’origine de mon problème. En effet, les connexions neuronales à l’origine de la rumination, des angoisses, cauchemars etc. sont inhibés … et le corps en prend un sacré coup ! Sans parler des addictions qui résistent après (tremblements, crises de manque, voire addictions lourdes ensuite). Ayant travaillé dans le champ de l’addictologie, j’ai vu plus de personnes addict à des médicaments tels que ceux-là, qu’à de la drogue de rue telle que la pensée commune l’entend. Et les médecins n’en sont pas vraiment conscients, où ne prennent pas le temps de creuser la question en patientèle. La conclusion générale de ce type d’approche est que nous soignons les symptômes sans toujours chercher les origines des maux et maladies. Avons nous d’autres pistes d’analyse pour compléter la vision scientifique médicale, et nous éclairer pour traiter à l’origine nos problèmes de santé ? (et à prendre le pouvoir sur nos problématiques, plutôt que d’attendre uniquement les expertises médicales qu’on ne maîtrise pas?)
La médecine chinoise nous propose une vision plus symbolique, que l’on peut tout à fait mixer avec la consultation et le suivi de traitement en médecine occidentale. Il ne s’agit pas de remplacer des traitements et des consultations médicales. Seulement de questionner et de se renseigner facilement sur les symboliques des maux et maladies. En effet, votre corps vous envoie des messages. Les maux et les maladies ont des symboliques spécifiques qui sont recensées dans des millénaires d’écrits datant pour certains du 5° siècle avant JC. (Textes fondateurs de la Médecine Traditionnelle Chinoise). Ces analyses sont complétées par les recherches sur les méridiens, les énergies, les liens entre les organes, les influences entre les organes etc. de plus en plus de recherches se tournent vers symboliques qui prennent leur sens assez rapidement quand on s’y intéresse un peu.
Avant de me former en MTC et en acupression, de lire et de rechercher sur les sujets tels que le taoïsme, qui ont permis de compléter l’analyse. j’ai découvert le Dictionnaire des Maux et des Maladies de Jacques Martel, disponible gratuitement en PDF en ligne. Pour moi, tout le monde devrait avoir ce document en sa possession ! A chaque recherche de maux que j’avais, je lisais l’analyse qui en était faite et cela révélait toujours (oui toujours !), une réalité dans ma vie. Cela colle aussi aux recherches plus approfondies dans les champs de la santé publique sur des thématiques variées. Par exemple, les femmes ayant subi des violences sexuelles sont plus sujettes à certaines maladies de l’utérus en général. (https://violencesantefemme.fr/wp-content/uploads/2021/04/1.1.Assises-Nationales-Jean-Louis-Thomas.pdf).
Pour ceux qui ont déjà consulté un micro-kiné, ou un thérapeute en acupression ou en réflexologie plantaire, ce n’est pas nouveau. Les blocages énergétiques sont reliés à des phénomènes émotionnels, contextuels, environnementaux. Votre corps réagit de façon visible ou invisible à vos problématiques du moment (ou du passé), comme il en reste des traces dans notre langage encore actuellement : “j’étais tellement angoissée que j’ai vomi”, “je stresse tellement pour cet examen que j’ai mal au ventre”, “heureusement que j’ai les reins solides” … Ainsi (et avec toutes les analyses cumulées depuis très longtemps car je le rappelle rien n’est nouveau dans cette vision), on peut classifier toutes les problématiques physiques en lien avec les émotions, réalités et environnements actuels.
C’est pour cela qu’on peut parler de message du corps. Ces messages, pris au sérieux et traités peuvent nous libérer de maladies qui reviennent régulièrement. Les plus courantes étant les maux de tête, les maladies urinaires, les douleurs articulaires, les maux ORL, les problèmes digestifs, troubles du sommeil … et j’en passe. Quel bonheur de pouvoir prendre le pouvoir sur des douleurs ou des maladies subies depuis des années, sans pouvoir de la médecine (si ce n’est les anti-douleur, tristement utilisés à vie pour certaines pathologies inexpliquées par les techniques modernes d’analyse). En écoutant ces messages du corps, en les questionnant et en les traitant (par un changement d’environnement, des séances énergétiques, des lectures, un travail d’écriture, un travail sur les émotions …), on prends le dessus sur nos problématiques et on éveille un sens d’analyse complémentaire et efficace à la médecine occidentale.
Quelques exemples tirés du Dictionnaire des Maux et des Maladies de Jacques Martel :
“ANGINE (EN GÉNÉRAL)
L’angine est caractérisée par un resserrement au niveau de la gorge, dû à une inflammation aiguë du pharynx. Il y a quelque chose qui ne « passe pas », une émotion bloquée qui m’empêche de dire à mon entourage mes véritables besoins. J’ai le sentiment qu’en serrant la gorge (chakra ou centre d’énergie de la créativité et de l’expression), je ne peux exprimer ce que je vis et ce que je ressens par rapport aux autres et je continue à mettre inutilement l’attention sur cette croyance. Je dois trouver ce qui m’a amené à penser à cela. Je peux habituellement trouver une réponse dans les dernières 48 heures précédant le malaise. Serait-ce une légère irritation (conduit enflammé) ou une petite frustration que je n’avale pas et qui subsistera jusqu’à ce que je change mon attitude et mes pensées ? « Pas question d’avaler cette histoire » même si cela « me met le feu à la gorge ». Ce peuvent aussi être des pensées noires et négatives par rapport à quelqu’un ou à une situation. Y a-t-il quelque chose que je veuille absolument « attraper » ; comme, par exemple, un nouvel emploi, un résultat scolaire exceptionnel qui m’éviteraient une situation où j’aurais à me justifier, à m’expliquer, à rendre des comptes ou qui m’empêcherait de sentir la mort qui rôde autour de moi ? Mes émotions non exprimées sont en ébullition. Et quand je me permets de finalement dire les choses, je peux encore me sentir inconfortable ou coupable. Je ne me donne pas la permission de demander de l’aide aux autres.
Peu importe la raison de ce malaise, j’accepte ↓♥ qu’il est temps de rester ouvert et de rouvrir ce canal même si ma vive sensibilité a été blessée. Mes besoins fondamentaux doivent être satisfaits et j’y ai droit comme tout le monde. Je reste ouvert à mes besoins et centré sur mon être intérieur si je veux éviter ce genre d’angine au niveau de la gorge. J’accepte ↓♥ de demander pour ainsi ouvrir mon cœur♥ à recevoir les cadeaux de la vie.”
OREILLES — OTITE
L’otite est une inflammation d’une ou des deux oreilles et qui a son origine dans l’inconfort que je peux vivre par rapport à quelque chose que j’entends ou que j’ai entendu dernièrement. L’otite est fréquente lorsque je suis enfant, notamment par rapport à ce que mes parents peuvent se dire entre eux ou par rapport à ce que je peux me faire dire, n’étant souvent pas capable d’exprimer mon mécontentement ou ma frustration. Je suis très sensible à mon environnement et à ce que je considère comme dangereux. Que je sois adulte ou enfant, même si cette peine peut provenir de ce que j’entends, elle peut provenir aussi de ce que je n’entends pas par exemple : « Je t’aime », « Félicitations pour ce que tu viens de faire », etc. En général, quand j’ai une otite, il y a du liquide qui apparaît derrière le tympan. Ce que j’entends doit alors passer à travers cette eau avant d’être entendu. Cette situation est la même que lorsque j’étais bébé dans le ventre de ma mère. Donc, je recherche, même inconsciemment, par une otite, à retrouver cet environnement privilégié. Je préfère peut-être faire « la sourde oreille », me « boucher les oreilles » pour ne plus avoir à entendre. Je me replie sur moi-même, n’ayant que tristesse, lassitude, incompréhension comme compagnons. Je veux me sentir proche de ma mère mais je veux me protéger de ses craintes et insécurités. C’est un signal pour mes parents qui leur signale que moi, enfant, qui ai une otite, je vis un conflit intérieur et qu’il est important qu’ils m’amènent à exprimer ce que je vis afin d’amener une guérison rapide. Je recherche l’harmonie à la maison et je fuis les désaccords. Je peux avoir connaissance d’une séparation et je ne veux pas entendre les changements qui en résulteront. Comme adulte, l’otite me permet de me questionner par rapport à ma voix intérieure : « Est-ce que j’écoute celle-ci ? », « Est-ce que je reçois des messages qui me dérangent et qui me mettent en colère par rapport à ce que j’ai à faire ou par rapport à ce que l’on me demande de faire ? » «Ai-je que l’impression c’est toujours moi qui tends l’oreille aux autres mais quand vient le temps qu’on m’écoute, moi. Il semble n’y avoir personne pour m’aider ? L’otite est une façon de fuir mes problèmes. Je me sens emprisonné, restreint. Je préfère rester dans un monde imaginaire. J’évite ainsi de faire face au monde terrestre et au moment présent. Je suis révolté. Je ne veux pas entendre la souffrance ou le mal que j’ai pu causer à quelqu’un.
J’accepte ↓♥ que c’est par l’écoute, tant intérieure qu’extérieure, que je peux avancer dans la vie, celle-ci me permettant d’être centré et d’éviter des obstacles inutiles. J’accepte ↓♥ mon passé, je laisse aller tout sentiment de mort ou des souvenirs douloureux. Quel que soit mon âge, j’écoute ma sagesse intérieure. Je vis dans la spontanéité du moment.”
MENSTRUATION (MAUX DE …)
Les menstruations sont l’écoulement, par le vagin, de sang provenant de la muqueuse utérine. Elles surviennent périodiquement chez une femme non enceinte, entre la puberté et la ménopause.
Les douleurs menstruelles (dysménorrhée) peuvent être reliées à de la culpabilité et de la colère. Ces sentiments peuvent trouver leur source dans une expérience où j’ai été abusée sexuellement, plus particulièrement avant la puberté. Si je refuse ma condition en tant que femme, si je m’indigne de la soumission de la femme dans la société ou des règles auxquelles je dois me soumettre, si j’en veux aux hommes, à mon père ou à la personne qui a été la figure masculine marquante quand j’étais enfant, mes menstruations vont être douloureuses. Je suis très perfectionniste et j’attends le même comportement des autres. D’autre part, si j’ai l’impression aussi que mes parents sont déçus d’avoir mis au monde une fille, je pourrai tout faire pour avoir l’air d’un garçon et ainsi être aimée de mes parents. Ma vie affective est instable et j’ai peur pour mon avenir. Je peux inconsciemment retarder ou faire arrêter mes menstruations. Je refuse ma féminité, et peut-être aussi ma sexualité, croyant que c’est sale ou péché. Il se peut que chaque mois, même inconsciemment, je sois déçue de ne pas avoir été enceinte, car c’est la perte de sang (reliée à la perte de joie) qui indique généralement si je suis enceinte ou non. En résulte un vague sentiment de solitude, ne me sachant pas « accompagnée » par un bébé à venir. Cette déception de ne pas être enceinte provient de la mémoire incluse, celle de l’espèce, qui veut que je sois faite pour la procréation qui assure sa survie. Ainsi, les pertes de sang, reliées d’un point de vue métaphysique à une perte de joie, m’indiquent, dans une certaine mesure, ma peine, même inconsciente, de ne pas avoir été enceinte, liée à ma programmation génétique pour la préservation de l’espèce. Dans le passé, les règles étaient un signe positif que la femme n’était pas enceinte, surtout dans des situations hors mariage. Si mes pertes « sortent de ma normalité » c’est-à-dire qu’elles diminuent, pouvant même aller à l’arrêt des menstruations, ou si au contraire elles augmentent, je dois alors vérifier si je vis l’un ou l’autre des aspects mentionnés plus haut que je peux vivre dans ma vie et qui expliquerait ce changement. Mes difficultés avec les menstruations trouvent souvent leur origine dans la résistance que j’ai par rapport à mon pouvoir sexuel ou à mon potentiel de maternité et de créativité. Je me sens impuissante, non prédisposée à assumer mes besoins, je refoule mes émotions. La honte que je vis m’amène à vivre en victime. J’ai de la difficulté à laisser aller, à lâcher prise, à « régler des problèmes ». Plus j’ai du chagrin, plus mes menstruations sont abondantes.
Plus j’accepte ↓♥ que c’est simplement une réponse de mon corps à une programmation, plus cette période se déroulera en harmonie. Je me dois d’accepter ↓♥ en tant que femme de vivre en harmonie avec ce corps qui fonctionne selon des cycles. Je laisse couler le flot de mes émotions et mes énergies créatrices. Je mets mon attention sur des choses positives et je crée ainsi une nouvelle vie.”
Avec ces quelques exemple, vous pouvez apercevoir les étapes de rédaction des sujets et des symboliques et voir comment elles sont traitées dans le dictionnaire. Allez voir par vous même, et faites un état des lieux de vos problèmes récurrents, vous allez être surpris ! (ou pas!).
Votre corps vous envoie des messages, lisez-les !